"La conscience du moi est le dernier trait qui s'ajoute à l'organisme quand il fonctionne déjà parfaitement , elle est presque superflue :la conscience de l'unité est en tout cas très imparfaite, très sujette à l'erreur, si on la compare à l'unité vraiment innée, incarnée, active, de toutes les fonctions. La grande activité principale est inconsciente. La conscience n'apparaît d'habitude que lorsque le tout veut se subordonner à un tout supérieur - elle est d'abord la conscience de ce tout supérieur, de la réalité extérieur au moi. La conscience naît par rapport à l'être dont nous pourrions être fonction - elle est le moyen de nous y incorporer. Tant qu'il ne s'agit que de notre propre conservation, la conscience du moi est superflue".(Puissance,t.I,liv.II,227,p.267.)
Dans ce texte de Nietzsche la conscience a une valeur superflue, parfois nous croyons tout maîtriser et nous concevons la conscience comme une unité du Tout , c'est seulement grâce à la psychanalyse que nous arrivons, au moins à être conscient "à minima" de cette unité, cela nous permet de vivre en paix avec l' impuissance de la conscience.
1 commentaire:
une promenade à travers votre blog
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