Nous reprenons ce qui disait Freud en 1932. L’analyste n’
a pas à
convaincre le patient de l’efficacité de la psychanalyse, ni
a changer
l’avis des gens de la société : « Je vous en prie ne faites rien de
tout cela. Ce serait inutile ; le mieux c’est de cacher tout à fait que
vous en savez plus. Si cela n’est plus possible contentez-vous de
dire que
vous pensez,
autant que vous sachiez, que la psychanalyse est une branche particulière du
savoir, assez difficile à comprendre et à juger,qu’elle s’occupe de
choses très sérieuses, de sorte qu’on ne peut pas l’approcher par quelques
plaisanteries et que pour se divertir en société, on ferait mieux de se
chercher un autre jouet. Naturellement, ne participez pas non plus à des essais
d’interprétation quand les imprudents racontent les rêves, et résistez aussi à
la tentation de gagner des gens à l’analyse par des récits de guérison ».
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