16 - 17 avril 2010, 9 - 18h
Université de Paris 7, Denis-Diderot
Amphi 1, UFR de Médecine, site Villemin
10 avenue de Verdun, 75010 Paris
Entrée libre
Colloque international et interdisciplinaire, Université Paris 7 Denis-Diderot
UFR Sciences humaines cliniques, CRPM-CEPP
organisé par Sandra Boehringer, Laurie Laufer et Françoise Neau
avec
Jean Allouch, psychanalyste, Paris
Sandra Boehringer, MCF d‚histoire ancienne, Univ. de Strasbourg
Sylvie Chaperon, MCF HdR d‚histoire contemporaine, Univ. Toulouse-Le Mirail
Monique David Ménard, psychanalyste, directrice du Centre d‚Étude du Vivant, Univ. Paris 7 Denis-Diderot
Vincent Estellon, psychanalyste, MCF, Univ. Paris 5 René Descartes
Patrick Guyomard, psychanalyste, professeur, Univ. Paris 7 Denis-Diderot
Gisèle Harrus, psychanalyste, Paris, directrice de la revue Champ psychosomatique
Laurie Laufer, psychanalyste, MCF, Univ. Paris 7 Denis-Diderot, CRPM
André Linhares, psychanalyste, MCF, Univ. Paris 7 Denis-Diderot, CRPM
Françoise Neau, psychanalyste, MCF, Univ. Paris 7 Denis-Diderot, CEPP
Alice Pechriggl, philosophe, enseignante-chercheuse, Univ. de Vienne, Autriche
François Pommier, psychanalyste, professeur, Univ. Paris X Nanterre
Marcia Aran, psychanalyste, enseignante-chercheuse, institut de médecine sociale, Univ. de l‚État de Rio de Janeiro UERJ, Brésil.
Kim Sang Ong-Van-Cung, MCF HdR de philosophie, Univ. de Poitiers
Claire Simon, cinéaste et réalisatrice
L'invention de la psychanalyse a été possible à une époque où émergeaient la médicalisation de la sexualité et sa psychopathologisation, une « science médicale » et positiviste avec ses normes et ses diagnostics de déviances. Apparaissent alors des discours de naturalisation de la sexualité.
Pourtant, en son énonciation même, la naturalisation est un acte culturel et discursif : elle se dénaturalise en se proférant telle. La psychanalyse, en ses débuts, a tenté de penser cette dénaturalisation par le biais de la sexualité infantile. Ce nouveau discours et cette nouvelle pratique privilégiaient le sexuel, relevant, lui, d‚un déterminisme psychique (bisexualité psychique ou polymorphisme du sexuel), et le distinguaient de la « sexualité » que l'on liait inévitablement, à cette époque, à la procréation ou à l'acte physique. Ainsi se profilait avant l'heure une réflexion sur le sexe et le genre.
Aujourd'hui la psychanalyse aurait-elle succombé à l‚absorption de sa pensée par les discours médicaux sur la sexualité et les pratiques sexuelles ? Quelles incidences les discours analytiques sur la sexualité peuvent-ils avoir sur les pratiques sexuelles, sociales, institutionnelles et politiques ? En tant que construction d'un savoir sur le sexuel, la psychanalyse actuelle, avec toute sa diversité théorique et pratique, a-t-elle encore quelque chose à dire sur la sexualité ? Ses discours sont-ils désormais normatifs ou subversifs ?
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