La nouvelle année est toujours liée à des bonnes résolutions. Parfois nous croyons que la bonne résolution est d’arrêter l’analyse. Souvent l’élan conscient est un piège, un simple optimisme du changement. Freud signale que le patient au début de son analyse pose la question sur la durée du traitement. Sa réponse ressemble à celle d’Ésope dans la fable du voyageur qui interroge sur la longueur du chemin. « Marche », ordonne-il et il explique que pour calculer la durée du voyage, il faudrait connaître le pas du voyageur, mais le névrosé change facilement de pas et sa progression peut, à certains moments se ralentir. Il est à peine possible d’indiquer par avance la durée éventuelle d’un traitement. Donc attention aux bonnes résolutions de début d’année...
