26/04/2010

d'un Autre à l'autre (1968-69)

Je travaille le séminaire XVI  en ce moment, il est tellement intéressant, si jamais vous le travailler actuellement ou vous avez envie de travailler sur ce moment de tournant dans l’enseignement de Lacan, j’aimerais échanger avec vous, j’attends les suggestions. Est-il possible d’aborder la période pubertaire chez l’enfant à partir de la notion de bord de la jouissance comme ils le font déjà  certains auteurs qui travaillent sur l’autisme? Voici quelques élaborations non exhaustives:

D’un Autre à l’autre (1968-1969):un Séminaire charnière
En 1968, période fort agitée, Lacan commence son Séminaire[1] au titre de chargé de conférences à l’École Normale Supérieur, l’ENS, où il le poursuivra jusque fin 1969, date à laquelle il est prié de partir et trouve accueil dans les locaux de la Faculté de droit au Panthéon.
Le titre de ce Séminaire pourrait nous laisser penser vers un binaire d’un Lacan classique : petit autre/ grand A. Le petit autre étant le semblable formé à son image et l’Autre, le trésor des signifiants, la consistance du Symbolique qui peut tromper. C’est  tout à fait une autre chose qui essaie de démontrer Lacan, dans ce Séminaire  si complexe et ardu. L’Autre, dans la figure de l’analyste, est l’inconsistant qui ne garantit pas son acte que dans la réponse surprise. L’autre n’est plus mirage mais consistant, objet a.
Ce Séminaire est charnière dans l’enseignement de Lacan, annonçant le dernier Lacan de Encore, et reprenant les leçons de L’éthique de la psychanalyse sur la Chose, transformée en concept de jouissance, et celles de L’Angoisse sur les prélèvements corporels, en quelque sens ici logifiés.
Une autre chose importante à signaler est la mention du Nom-du-père. Depuis 1963, Lacan ne mentionne plus le concept du Nom-du-père et c’est à partir du Séminaire D’un Autre à l’autre  que le concept revient une autre fois sur une forme particulière, sur « l’ordre du mi-dit ». Cela surgit autour de Pascal et son pari, entre le Dieu des philosophes et le Dieu d’Abraham, d’Isaac  et de Jacob, et Freud, un fils d’Israël qui introduit, selon Lacan,    avec les mythes, le Nom-du-Père : « Si j’avais pu vous faire mon année sur Les Noms-du-père, je vous aurait fait part du résultat de mes recherches statistiques »[2]
Dans D’un Autre à l’autre, l’ordre symbolique de l’Autre n’est plus, Lacan annonce ce qui sera la plurification des noms du père, fait de l’Autre un Autre multiple, là où l’objet a, l’autre, est la consistance logique « d’une certaine manière par les divers prélèvements corporels’ , Lacan explore ainsi,     le rapport entre A inconsistant et ce qui revient de la jouissance du côté du sujet. Il est déjà sur le chemin de ce qu’il appellera « parlêtre », corrélant sujet et jouissance.
Parier plutôt qu’un pari chez Pascal
Lacan avait déjà évoqué le pari de Pascal en février 1967, dans le Séminaire de L’acte psychanalytique, très précisément à propos de l’objet a. Le texte de Pascal, Pensées, était des notes précises prises par le philosophe pour un  grand ouvrage. Mais, ce  projet de grand texte  n’a 
Lacan choisit ce texte pour introduire la question du « renoncement aux plaisirs », question nécessaire pour accéder à la vie chrétienne, quel est l’intérêt de cela et quel est le rapport avec l’objet a ? Lacan cherche la manière d’introduire le principe sur lequel s’installe une certaine morale dont on peut qualifier d’être, la morale moderne. Les événements de Mai 68 obligent à Lacan de faire le lien devant l’auditoire de son Séminaire  avec l’entreprise capitaliste  qui ne met pas le moyen de production au service du plaisir. Cette comparaison donne la théorisation lacanienne du plus- de- jouir, mais, loin de l’idéologie de Mai  68 elle n’est pas une « incitation aux plaisirs, le plus n’est pas une addition, mais surtout une perte de jouissance, ce n’est pas non plus ce qui répond à la jouissance mais la perte de la jouissance en tant qu’elle surgit comme «  la cause conjuguée du désir de savoir et de cette animation, que j’ai récemment j’ai qualifié de féroce, qui procède du plus- du- jouir »[3]. Ainsi Lacan va conclure affirmant que la topologie de la jouissance est la topologie du sujet. Le sujet fait la structure de la jouissance. Comme nous l’avons signalé auparavant :la véritable dichotomie pour Lacan n’est pas entre Dieu existe ou il n’existe pas, il détourne le texte pascalien comme il sait le faire pour résoudre la question  qui l’intéresse vraiment dans la clinique et qui implique la théorisation de l’objet a : la question du Je et pas tant du pari. À la question pascalienne, Lacan opposera :est-ce que Je existe ou Je  n’existe pas ?
Le pari serait donc plutôt, une contrainte à parier, qui implique le Je. Le choix se fait entre le Je et l’objet a. Nous sommes au début de la théorisation du parlêtre, si le sujet fait la structure de la jouissance comme il affirme, nous pouvons nous demander quelles sont les conséquences inconscientes d’un choix  où la réponse serait que Je n’existe pas.
Lacan invoque Pascal, son pari c’est le fait de mettre en jeu sa vie, son style de vie et sa jouissance, dans un quitte ou double avec le Grand Autre, ce quitte ou double étant en vérité un quitte ou l’infini, de cela se déduit que « les plaisirs de la vie » se trouvent réduits à une mise en jeu.
L’intérêt de Lacan pour le pari de Pascal coïncide avec ce qu’il proposait déjà dans ses schémas de l’aliénation et la séparation, le choix forcé (la bourse ou la vie) évoqué  dans le Séminaire 4, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse.
Si on a bien compris ce dont il s’agissait, on doit parier dans le sens de Dieu existe. L’alternative est donc de parier ou non. La surprise que nous dépare le fait de parier est que la mise dans le jeu passe à l’état de rien du tout, c’est-à-dire qu’on ne joue que ce qu’on a perdu. La moralité du jeu selon Lacan est que le joueur ferait bien de se rappeler ce principe qu’à chaque fois qu’il mise une somme, elle est déjà perdue d’avance.
Ainsi Lacan est loin de faire une apologie de la jouissance, formule-lui en revanche, comme  signale  Miller, « une thèse libérale »[4] au milieu des étudiants de Mai faisant mention à la renonciation des plaisirs ?
La place et la fonction de l’objet a se déduit par la fonction de la demande :le formel prévaut sur la chair.
« C’est en tant que le champ de l’Autre n’est pas consistant que l’énonciation prend la tournure de la demande »[5]
La demande est déjà sous l’orientation du signifiant de l’Autre barré, c’est à dire d’un grand Autre inconsistant, « et ceci avant que soit même venu s’y loger quoi que ce soit qui charnellement puisse y répondre »[6]
Il y a bien chez Lacan une primauté du signifiant sur la chair. Le statut du sujet peut comme tel trouver « son adhésion à la faille même qui se situe au niveau de l’énonciation »[7]. Lacan est très structuraliste dans ce séminaire et la bipartition du formel et du charnel n’est plus opérante quand il s’agit de passer à la théorie de nœuds et c’est sûrement ce qui rend si compliqué le passage au séminaire du Sinthome.
« Vous voyez bien là pourquoi, en psychanalyse, quand il s’agit du sujet, il est toujours essentiel de reprendre la question de la structure, c’est cette reprise qui constitue le véritable progrès, c’est elle seule qui peut faire progresser ce qu’on appelle improprement la clinique »[8]. Lacan affirme qu’il n’y a pas de progrès clinique si l’on ne reprend pas la question de la structure, mais cette affirmation le conduira à une autre question : la butée du symbolique.
Ce point de butée sera la formulation du réel absolu. À cet effet  Lacan va se servir du Pari de Pascal. Il faudrait, sans doute la peine de  considérer comment le Pari se formule selon Pascal : à la question « Croix ou pile ? » de Pascal, Lacan touche à ce qui est en dehors du sens ; si nous suivons la pensée de Lacan, le hors du sens, c’est-à-dire ce qui est exclu du symbolique, de l’ordre de la loi, nous sommes aussi hors la loi, c’est-à-dire dans un réel absolu. C’est dans ce sens que Lacan évoque à nouveau dans ce séminaire la question du Nom du père.
Libido,jouissance, plus-de-jouir, savoir.
Affirmant que la topologie de la jouissance est la topologie du sujet, Lacan veut dire que le sujet devient la structure même de la jouissance. Le signifiant gagne sur la libido, dans la chaîne signifiante il appellera cette « signification » de la libido :jouissance.
Le Je sera l’ébauche de ce qu’il appellera plus tard le  parlêtre . Dans ce Séminaire, Lacan va faire passer le mythique au réel. Dans la première  partie « L’inconsistance de l’Autre », Lacan affirme que « la structure est à prendre au sens où c’est le plus réel, où c’est le réel même »[9]
Ce Séminaire marque la transition où l’on abandonne la consistance du Grand Autre  pour aller vers l’inconsistance du côté du signifiant et la consistance sera du côté de l’objet a.
Lacan fera appel au Pari de Pascal pour poser la question :comment doit - on agir avec sa jouissance au regard de l’Autre ? Dans le jeu, il s’agirait de savoir s’il est consistant ou pas, la confrontation se fait entre le Grand Autre, dans ce cas dans la figure de l’instance divine,   et l’objet petit a.
Les premiers mots du début du Séminaire, mystérieux, « l’essence de la théorie psychanalytique est un discours sans parole »[10] ne sont pas sans lien avec le fond informe de la jouissance à laquelle nous sommes confrontés dans les psychoses ou à certains moments de butée des cas extrêmes par exemple. Lacan fait référence à l’impossibilité théorique et il fait recours à un concept marxiste comme la plus-value pour situer la fonction essentielle de l’objet a. Il parle de renonciation à la jouissance, cette renonciation fait y apparaître, comme nous l’avons déjà évoqué, la fonction du plus-de-jouir. C’est là l’essence du discours analytique.Dès la première partie du Séminaire, Lacan insiste sur la définition du signifiant  comme ce qui représente un sujet pour un autre signifiant, cela veut dire que personne ne saura rien, sauf l’autre signifiant : « Et l’autre signifiant ça n’a pas de tête, c’est un signifiant. Le sujet est là étouffé, effacé, aussitôt en même temps qu’apparu » [11]
Il y a bien une perte  dans l’identité qui s’appelle à proprement parler l’objet a. Lacan fait une critique au concept de personne. S’appuyant sur la théorie de Freud concernant la répétition, Lacan part du fait que rien  n’est identifiable pour le sujet de ce quelque chose qui vient à la place de ce glissement d’un signifiant à l’autre car le sujet est éteint dans ce passage de S1 à S2, ce S2  implique la nouveauté du séminaire : le savoir.
 Si entre  S1 et S2 un objet est perdu, en lien avec la perte de jouissance et la renonciation de celle-ci, quelque chose est perdu qui s’appelle le plus- de- jouir, notamment dans le symptôme.
Le plus-de-jouir, en tant qu’il est obtenu de la renonciation à la jouissance met en valeur la définition du symptôme comme « la façon dont chacun souffre dans son rapport à la jouissance, pour autant qu’il ne s’insère que dans la fonction du plus-de- jouir »[12]
Lacan avait appelé d’abord Grand A, le lieu ou le trésor des signifiants, mais si l’on reste là, l’Autre est souvent associé à la « suprématie du symbolique » élaboré par Lacan dix ans auparavant. Ainsi, il reprend le Séminaire Les Formations de l’inconscient (1957-1958) ,  à cette époque, l’objet a n’était préfiguré que comme objet métonymique, Lacan reprend le graphe du désir (leçons 6,13, 20 novembre 1957), et il réinterroge le Grand Autre, il veut savoir si cet Autre est vraiment conçu comme un code fermé, « sur le clavier duquel il n’y a qu’appuyer pour que le discours s’institue sans faille et se totalise. »[13]
Mais « nous avons autre chose à faire que de la logique mathématique », dit Lacan, «  car notre rapport à l’Autre est un rapport plus brûlant, un rapport de demande »[14].
Pourtant, ce Séminaire est plein des exemples logiques, la théorie des ensembles occupe une place très importante, de même la série de Fibonacci et le Pari de Pascal. Lacan a en tête sortir des obstacles qu’il trouve dans la clinique, la butée du réel, l’inconsistance de l’Autre, les agencements des zones érogènes qui impliquent le concept de jouissance et le savoir.
Cette théorisation aura des conséquences dans la clinique : associant le transfert à l’écriture de la paire ordonnée et non plus à l’algorithme  présenté dans la Proposition du 9 octobre 1967, Lacan inscrit au cœur du sujet supposé savoir un trou et une incomplétude, qui permettent à ce terme de jouer un rôle fondamental dans le transfert, en signalant « la nécessité répétitive qui en découle qui est l’objet a »[15]
Le trou, il faut le comprendre toujours dans la topologie de la bouteille de Klein, cette notion est souvent confondue avec le manque ou la béance. Même si Lacan aime bien donner des images liées à un « déficit » de la structure, l’usage des concepts et le sens des concepts n’est pas le même. L’objet petit a n'est aucun être; c'est ce que suppose de vide d’une demande·. C'est le substitut, sous forme d'objet du désir, de l'Autre.
Ce qu’on peut conclure d’après la réécriture en série qui fait Lacan suivant la théorie des ensembles[16]  est la chose suivante :









Le Grand A est à la fois l’Autre signifiant et le signifiant de l’altérité, soit de la relation à l’Autre, il désigne à la fois l’ensemble des signifiants et le rapport d’un signifiant à cet ensemble, à la fois signifiant  de l’Autre et l’Autre signifiant. 
Si le sujet est ce qui représente un signifiant pour un autre signifiant, S1 représente quelque chose sur le S2 est déjà hors du champ de l’Autre. En tant que signifiant  qui compte représenter  du sujet pour le savoir, c’est- à- dire pour le signifiant S2, ce signifiant sera-t-il  donc  hors du champ de l’Autre car il n’est pas une totalité du discours, et  il montre ainsi bien,   l’inconsistance de l’Autre.
Retenons ici, A comme champ de l’Autre, comme trésor des signifiants, ainsi s’exprimait Lacan jadis, se multiplie, se redouble, se creuse ; Lacan veut localiser l’objet petit a comme l’enforme de ce lieu. Les arguments qui conduisent à Lacan à poser S (A) sont représentables dans un plan où tous les éléments appartiennent à l’ensemble, ici l’Autre est multiplié selon une répétition enveloppante ou feuilletée. C’est Autre feuilleté sera le début de la théorisation de la structure topologique de l’Autre. Si bien ce recours à la topologie masque son propos et rend le Séminaire très complexe, dans la clinique permet de penser l’Autre autrement, c’est-à-dire éviter le clivage entre A et a que nous faisons souvent au moment de nos réflexions dans la pratique, notamment dans les cures avec les enfants et adolescents où la tentation de « restaurer » l’Autre est grande, que pourrions-nous restaurer et à quelle fin ?
Ces questions sont liées à d’autres conceptualisations de Lacan : la question du sujet et la subjectivation, le concept du Nom du père et la plurification des Noms du père produisant un remaniement dans la conception oedipienne de la métaphore paternelle et le concept de savoir concernant la passe et la fin de l’analyse.
Un dernier problème se pose : la puberté est-elle concevable en tant que rupture du développement ? La théorie du breakdown winnicottien au moment pubertaire reprise par les Laufer [17](1984)  donnerait « une illustration extrême de l’effondrement narcissique de soi »[18]. Si nous continuons dans le sillage du Séminaire D’un Autre à l’autre, nous ne pouvons pas penser la sexualité infantile en termes de  développement, si l’objet petit a est l’enforme de l’Autre, cela ouvre une lecture différente de l’autoérotisme, par conséquent  l’Autre devient le terre-plein nettoyé de la jouissance :
 « C’est au niveau de l’Autre que ceux qui s’en donneront la peine pourront situer ce qui s’articule dans le livre de Deleuze[19] avec une rigueur et une correction admirables, comme distinct de, et comme accordé avec, tout ce que la pensée moderne de logiciens permet de définir ce qui s’appelle les événements, la mise en scène, et tout le carrousel lié à l’existence du langage. C’est là, c’est dans l’Autre qu’est l’inconscient est structuré comme un langage »[20].
 Lacan définit la jouissance « comme étant tout ce qui relève de la distribution du plaisir dans le corps »[21]. Pour revenir au breakdown , l’effondrement narcissique dont parlent souvent les auteurs intéressés à l’adolescence faisant référence à ce qui atteint le Moi de l’enfant fait à notre avis défaut quand nous partons de la définition de jouissance qui relève plutôt du corps et pas du Moi de l’enfant. La jouissance n’est pas en concept toujours négatif notamment dans ce Séminaire comme il propose Lacan avec le concept de phallus imaginaire, comme moins, masqué ou manquant, il nous parle ici  différemment, des deux positivations : la jouissance érotique et corrélativement celle du sujet en tant que dépendance du désir de l’Autre[22]. Cette « positivation » n’est pas facile à soutenir surtout quand le concept de sujet chez Lacan comporte une barre, nous pensons au sujet barré. Ce qu’il veut démontrer en citant le petit Hans c’est que l’érection, l’onanisme fait intrusion sur la vie de l’enfant et oblige à un monde de significations. Le savoir jouissance[23], comme il écrit, sans trait d’union, est ce qui va mettre en articulation la jouissance et le désir.











[1] Nous reprenons ici de plus près la lecture du Séminaire  D’un Autre à l’autre à fin d’approfondir les concepts, grand A et petit a, et, ainsi étudier  la manière  qu’ils sont impliqués dans les cures d’enfants de fin de la latence sexuelle et moment pubertaire.
[2] J.Lacan, Séminaire D’un Autre à l’autre, Paris, Le Seuil,2006,p.177. Selon Eric Porge ,«  Si Lacan s’autorise à parler à nouveau du Nom-du-Père en 1969, c’est aussi, selon nous, en raison d’une articulation interne à son enseignement. Ce que Lacan  avait mis en place et développé, après 1963, pour permettre  de parler du Nom-du-père autrement, à côté, dans le mi-dit, arrive en 1969 à une étape formelle d’enseignement avec la nomination du signifiant S2 comme savoir » in Les noms du père chez Jacques Lacan, Ramonville Saint-Agne, Erès, 2006, p.107.
[3] Ibidem, p.116.
[4] J.J.Miller, Une lecture du Séminaire D’un Autre à l’autre in La Cause freudienne n°65, Paris, mars 2007, p.94
[5] J.Lacan, Séminaire D’un Autre à l’autre, Paris, Le Seuil,2006,p.96.
[6] Ibidem.
[7] Ibidem, p.85.
[8] Ibidem.
[9]  Ibidem, p.30
[10] Ibidem, p.14.
[11] Ibidem, p.21.
[12] Ibidem, p.41.
[13] Ibidem, p.58.
[14] Ibidem, souligné par nous.
[15] Ibidem, p.74.
[16] Ibidem, graphe p.59
[17] M.Laufer-M.E. Laufer, Adolescence et rupture du développement, Paris, PUF,1989.
[18] B.Penot, La passion du sujet freudien, Ramonville Saint Agne, érès, 2001.
[19] Les livres de Deleuze auxquels fait référence Lacan :Différence et répétition, PUF,1968 ;Spinoza et le problème de l’expression, Minuit,1968 ;Logique du sens, Minuit,1969.
[20] Ibidem, p.226.
[21] Ibidemp.224.
[22] Ibidem, p.322.
[23] Ibidem, p.309-326.

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