A tous ceux qui s'intéressent à la psychanalyse, prenez dix minutes pour écouter Roland Gori.La haine pour la psychanalyse n'est pas isolée d'autres problèmes et elle fait partie d'une problématique générale:l'utilitarisme.Sûrement comme le rappelle Gori l'arrogance des psychanalyses est pour quelque chose dans la cause du rejet actuel. Pourtant le désert qu'on traverse dans les institutions de santé mentale ou de soins est flagrant, quand on entend des paramédicaux ou des soignants dire "Ouf!,on nous parle toujours de la psychanalyse"..., signalant ainsi à celui qui théorise ou parle un peu de sa pratique, nous ne sommes pas surpris . C'est certain que la psychanalyse a à avoir avec une mélancolisation de l'intime et que ce qui compte actuellement est le rendement et la performance . Et si en plus d'accepter cette tristesse chacun de nous doit prendre le temps de parler de soi-même, et payer pour avoir que des séances courtes, c'est encore plus lourd. Cela serait un peu le raisonnement qu'analyse Gori.Tout cela est compréhensible , c'est si difficile freiner la jouissance ; c'est comme si on disait qu'on joue et que l'on perd avant de parier et que même si on est le gagnant,la mise n'est jamais récupérée ( comme le dit si bien Pascal dans son Pari). Après les années 68 et avoir salué "la jouissance sans entraves", ne serait-il pas temps de s' interroger sur notre économie libidinale invahisant l'intime en détriment du manque?
Espagnol:El problema del "odio al psicoanalisis"no esta aislado de una problematica general: el utilitarismo. Seguramente como dice Gori la arrogancia de los psicoanalistas a colaborado a ésto. Sin embargo, el desierto en que se vive en las instituciones de salud mental cuando se escucha decir: "Nos habla siempre de psicoanalisis" como dicen algunos paramedicales en los hospitales, señalando al que trata de teorizar un poco su practica es algo que se vive aqui todos los dias.Es cierto que el psicoanalisis se relaciona con una melancolizacion de lo intimo y que es estos tiempos es el rendiminieto el que cuenta, si ademas uno toma el tiempo para hablar de que uno esta mal, pagando y con sesiones cortas!! Qué pesado!Esto es tal vez comprensible, es tan dificil frenar el goce, decirse que uno pierde antes que ganar y que la apuesta esta perdida desde el vamos, no se recupera nunca (siguiendo la apuesta de Pascal) .Después del 68, de haber vivido "el goce sin prohibiciones", no sera que es ésta economia que invade lo intimo que hace que no aceptemos la falta?
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